Figure emblématique de la saga Pokémon, Pikachu est l’un des rares monstres à ne pas voir son nom françisé. Simplement translittéré dans les alphabets latin, cyrillique et coréen, il conserve ses sonorités japonaises. Satoshi Tajiri, son créateur a construit l’appellation à partir d’onomatopées, “pika” étant le bruit des étincelles et “chu”, le couinement de la souris.
A la 25ème place du tableau de chasse national nommé Pokédex, Pikachu est le compagnon fidèle et très convoité de Sacha, le personnage principal. La Team Rocket n’a qu’à bien se tenir, la souris jaune électrise tous les ennemis qui s’attaquent à son dresseur préféré. Tout d’abord personnage secondaire, il est devenu la mascotte de la franchise Pokémon et bien plus encore, le symbole du phénomène Kawaii. Univers très controversé faisant l’éloge de la « mignonnerie », il est particulièrement populaire chez les jeunes adultes japonais. Ces femmes-enfants idolâtrent Hello Kitty, Angel beat, Pikachu, faisant de ces peluches et poupées des modèles et fantasmes.
La première apparition de Pikachu remonte en 1996 dans les jeux vidéo japonais Pokémon Vert et Rouge. Depuis, la stratégie marketing de Nintendo a été de miser sur son pokémon phare, au point de voir remplacer le nom même de la franchise par métonymie. Et pourtant aujourd’hui, le Mickey Mouse japonais mondialement célèbre connaît une baisse de régime. Selon une élection à Tokyo en juin dernier, la bestiole jaune se retrouve en quatrième position des pokémons préférés… Amphinobi, Arceus et Mew lui coupent la chique. Triste réalité, il semble que les pokémons de la première génération soient détrônés par les nouveaux. Élevés au Pokemon Go les jeunes marmots n’ont rien connu de notre banane autour de la taille gardant précieusement nos pogs, cartes Pokémon et notre fameuse Game Boy Color !
Crédits photos
